Spectacles

Après avoir, l’année dernière, tenté de nous faire comprendre la scène de la réalité vue par Newton et Einstein, ils reviennent et récidivent avec la Physique quantique. Mais seront-ils au rendez-vous? Car la physique quantique est aussi complexe et fantasque qu’un bon roman de Science-fiction. Alors, ils vont essayer de tout vous expliquer.

Un théâtre scientifique ludique et drôle, pour essayer de se créer une culture scientifique commune.

« Le monde dans lequel nous croyons vivre n’est pas le bon. »

En à peine plus d’une heure, à travers l’idée simple d’un seau rempli d’eau tournoyant dans l’espace, trois comédiens tenteront la gageure de narrer le voyage rocambolesque et drôle de la physique newtonienne à la relativité générale d’Einstein.

«Parce que la réalité est ailleurs».

Un moment de vulgarisation scientifique ludique des grandes représentations du réel de la physique du XXe siècle.

En convoquant les souvenirs de six artistes, cette proposition vous entraînera dans un récital gourmand et ludique, fabriqué de tous ces «tubes» poétiques logés dans les recoins de nos mémoires. Venez retrouver Hugo, Verlaine, Rimbaud, Ronsard, Apollinaire…

Plaidoyer pour la diversité, pour la liberté des enfants, pour un imaginaire sans borne, la pièce place au centre deux enfants, Pierre et Maria, confrontés à leurs familles portant des valeurs opposées, et qui veulent s’émanciper du monde des adultes empêtrés dans leurs certitudes, pour vivre ce qu’ils sont. Ce qui me plait chez Christophe Pellet, et qui se retrouve de nouveau en oeuvre de manière flagrante et directe dans Pierre est un Panda, c’est sa capacité à capter quelque chose d’essentiel dans l’air du temps, et de le projeter avec immédiateté.

Martha a été abandonné par son mari, au profit d’une amante plus jeune. Psychologue clinicienne, elle partage désormais son temps entre ses consultations à la prison et son clavier d’ordinateur. Au milieu de l’effondrement de son existence, se dresse la silhouette de Sakura, son avatar virtuel… Puisqu’il est question d’avatars virtuels et de proximité chez l’habitant, je me suis posé …

« Sur un siège de bus marseillais, un livre qui semble n’appartenir à aucun des passagers alentour. Son titre LE MAUVAIS ŒIL se détache en noir sur le blanc de la couverture et sur sa page de garde, une dédicace manuscrite signée M. qui dit : Qu’avons-nous à perdre ? » A partir de cette injonction fictionnelle donnée par le Mucem dans le cadre de l’exposition ROMAN-PHOTO, j’imagine ce qui a pu conduire à cette image matrice.

Imaginez deux cités rivales, deux civilisations, profondément amies et dépendantes : Albe et Rome. Imaginez deux amis de ces deux cités, liés entre eux par l’amour de leurs soeurs, éprises chacune de l’ami de leur frère : Horace et Curiace. Imaginez que ces deux amis – Albain et Romain -, au nom d’une Cause supérieure qu’ils embrassent, doivent se battre à mort. Voici la tragédie de Corneille, où se mêlent l’intime et le général, la Cause contre l’individu.

Macbeth et Banquo sont deux généraux au service de Duncan, roi d’Ecosse. Ils sont fidèles et valeureux. De retour d’une campagne victorieuse contre les rebelles, ils rencontrent dans la lande trois sorcières qui leur font une prophétie : Macbeth sera fait seigneur de Cawdor puis deviendra roi, tandis que Banquo engendrera des rois…

Les choses ne sont jamais aussi simples qu’elles menacent de l’être, nous prévient Fausto Paravidino, qui porte dans cette comédie conjugale deux héros de la bourgeoisie.

Quand les abus de la mondialisation détruisent quatre destins. L’auteur suit successivement chacun de ces inconnus, depuis leur réveil, tout au long d’une journée sans date et d’une interminable nuit. Elle les accompagne sur leurs lieux de travail et jusque dans leurs chambres ou leurs dortoirs. Elle a choisi quatre vies anonymes parmi des millions et des millions et des millions qui se brûlent pour faire tourner la gigantesque roue de l’Économie Mondiale.

Chaque jour, Nell, Colin et Hippolyte frôlent la mort.Il s’aiment, se déchirent, se rabibochent, presque meurent, re-vivent et se re-aiment.Acteurs vedettes de la série télé française Dose de toi, ayant pour paysage le milieu hospitalier, ils incarnent des personnages qui ont leur mort et celle des autres au bout des doigts, et qui chaque fois trouvent secours au dernier instant, juste avant la pause pub.La mort, avec eux, c’est pour de faux.Pour la prochaine saison, les producteurs en mal d’audimat ont une idée diablesse, celle d’intégrer à la série une intrigue de zombies.Pour la véracité de l’affaire et pour incarner le zombie, ils engagent Chose.Un zombie. Un vrai.

Tous à la Joliette, le jeudi 4 juin dès 18h00 dans le cadre de notre résidence au Théâtre Joliette Minoterie, pour fêter nos 20 ans d’existence.

Christophe Pellet affronte une des actualités brûlantes de ces derniers mois, dans une écriture pour le jeune public acide et immédiate, comme un écho vibrant et sensible aux dossier du mariage pour tous, et de la famille recomposée. Ce texte sensible et fragile, comme un conte d’aujourd’hui, transporte les doutes et les pleurs des enfants et des parents, face à la rigidité d’un monde, où sous couvert du droit, on oublie parfois simplement et bêtement, l’humain.

Ils sont quatre frères, adolescents, enfermés dans la maison familiale. Dehors la tempête de neige fait rage. Leur mère est partie à l’hôpital au chevet du père. Livrés à eux-mêmes, ils s’organisent, reconstruisent le quotidien dans une partition instable et serrée où chacun invente, bon ou mal gré, sa place.Tous ensemble, frères, et si différents pourtant.

Matéo, pas encore trente ans, se meurt sur son lit d’hôpital. Autour de lui, Solange, Luce, Paul et Sylvain l’accompagnent, le veillent jusqu’au dernier instant. En treize séquences ( XIII – l’arcane sans nom symbolisant la Mort dans le tarot marseillais ), nous passons des « cendres de Pompéï » aux « cendres de Matéo », tout en douceur, dans un kaléidoscope de fragments de vie, ceux des vivants. C’est drôle, touchant, cruel, désespérément humain.

Lecture mise en espace. Un texte surprenant et provocateur, qui interroge à la fois les violences de ces dernières décennies et le concept d’œuvre d’art.

Projet MP2013 en partenariat avec le Pays d’Aubagne et de l’Étoile, l’Arlésienne est une création exceptionnelle : comédiens, danseurs, artistes lyriques, choristes et orchestre symphonique, ce spectacle réunit sur scène des acteurs culturels du territoire. Renaud Marie Leblanc a été choisi pour en faire l’adaptation et la mise en scène sous la direction musicale de Zahia Ziouani et son ensemble, l’orchestre Divertimento. Un évènement populaire à partager ensemble à la veille de l’été.

L’ultime chef-d’œuvre de Molière présenté dans son intégralité avec les intermèdes musicaux originaux. Une « comédie-ballet » protéiforme sur l’urgence de vivre et nos angoisses existentielles.

Un spectacle radical sur la dérive d’un triangle amoureux qui reflète, à travers l’expérimentation de leurs corps, la déshérence et le mal-être d’une jeunesse en quête d’une identité et de repères.

Texte autobiographique, entre humour noir et critique acerbe, la Conférence dessine le portrait d’un auteur dramatique révolté et désemparé qui incarne le fossé grandissant entre l’artiste et la société, entre l’humain et le monde moderne.

Après Phèdre, Racine n’écrira plus pour le théâtre. Ce silence est assourdissant, à la mesure d’une pièce crépusculaire, où la génération au pouvoir tue celle qui devrait naitre.

Phèdre de Jean Racine revisité par la plume audacieuse de Noëlle Renaude, en version accélérée et débridée. Vingt minutes de jubilation théâtrale menée tambour battant! Une forme à installer (presque ) partout…

Un texte complexe et ludique de Noëlle Renaude qui interroge la genèse de toute fiction et comment raconter une histoire…

Dans ce texte de 1989, Lars Norén radicalise les rapports « ascendants – descendants » dans une famille qui a déjà un passé. La question de la responsabilité individuelle, finalement sans réponse, est au centre de la pièce, une variation littérale de  » Long voyage du jour au travers de la nuit  » d’O’Neill.

Lars Norén a passé plusieurs mois à faire travailler trois skinheads emprisonnés en quartier de haute sécurité pour meurtre. De la fréquentation de ces jeunes est né Froid, un spectacle qui expose de l’intérieur la barbarie inhérente à la haine et au déni de l’Autre.

Une baignoire drapée de blanc. Vous êtes dans la salle de bain d’ Ariane D’Auble, la  » Madone de l’Amour « , la célèbre Belle du Seigneur. Dans cet espace intime, elle partage ses confidences et raconte la flamboyante histoire de sa vie.

Opéra jeune public, La Mort de KIkky, inspiré d’une histoire vraie, est le conte édifiant d’un sanglier adopté par un berger et tué un soir de Noël par un chasseur jaloux…

Hymne barbare, apologie démocratique ou rituel païen, l’Orestie contient en son sein toute l’histoire occidentale faite de conquêtes, de pouvoir et de religions.

« X » pour inconnu, « CA » pour camp. Un homme est emprisonné dans un camp de la mort, attendant son transfert vers une destination définitive. Sur son visage, l’emprunte d’une ombre qui le dévore lentement. Dans cet environnement hostile et barbare, il croise un autre homme qui lui, accepte cette situation et pour qui la vie continue. Peu à peu, il deviendra son disciple.Chemin initiatique, chemin métaphysique, « XCA, le camp », nous apprend à accepter la mort de notre vivant.

Dernières Nouvelles de la Peste nous raconte une ville face à l’épidémie. La théâtralité de Bernard Chartreux échappe à toute idée de continuité traditionnelle : il n’y a pas de héros ni d’héroïnes dans ce théâtre, mais simplement des individus qui se questionnent pour nous, ou plutôt dont l’absence de questions génère les nôtres. S’il nous fallait vraiment chercher un héros, nous en trouverions un, mais auquel il demeure difficile de s’identifier : la Peste serait en effet le personnage clef d’une fresque épique et nocturne, ponctuée de cris, de rires et de larmes.

Et si cet texte (en déversant son ciel?) retenait la vie au fil infini du conte? Comme si, au moment de la fin de l’histoire (où est l’histoire?) devait s’éteindre le vivant! En fait, plus précisément, comme si, racontés à l’oreille d’un mourant (Alex Roux?), les mille (mille et uns?) récits de Noëlle